• fr

Vu pas vu Maison des associations-2018

Vu pas Vu - Maison des associations

vu_pasvu_logo

Créée en novembre 2014, l’association Vu pas Vu propose des activités sur la Côte d’Azur contribuant à l’épanouissement culturel de chacun et favorisant l’accès à l’art dans toute la richesse de ses expressions : conférences d’histoire de l’art, conférences-concerts, rencontres avec des créateurs et les responsables d’institutions culturelles, débats publics, mais aussi visites intimistes et privilégiées des lieux de création ou de réflexion.

Horaire d’ouverture :

  • Samedi 17 novembre : 11h-13h

Vu pas Vu : Georges Sammut

Georges Sammut, L'autre Vincent

À l’occasion du festival OVNI, l’association Vu pas Vu a convié Georges Sammut pour une projection de courts-métrages qui réinterprètent l’oeuvre de Vincent Van Gogh, d’Arthur Rimbaud et de Roger Gilbert-Lecomte

L’Autre Vincent : les destins singuliers et asociaux d’Artaud et de Van Gogh se croisent dans « Van Gogh le suicidé de la société » que le poète écrivit en 1947. Ecriture fièvreuse donnant à voir et à entendre, comme jamais auparavant, la peinture de Vincent, s’insinuant avec une sensibilité aiguë dans « les fibres de l’arbre interne » du peintre et d’Artaud lui-même. À partir de leurs autoportraits, le film tente d’approcher la fraternité folle et tragique qui les unit, l’expérience des limites de l’un recouvrant celle de l’autre.

Roger Gilbert-Lecomte, phrèrange irrémédiable : de sa flamboyante adolescence rémoise aux côtés de Roger Vailland et René Daumal, en passant par la fondation du « Grand Jeu », rival et complice radical de la Révolution Surréaliste, l’aventure de Gilbert-Leconte, consumée par toutes les dragues, témoigne d’un absolu de la parole poétique, d’une fascination affirmée pour un mythique état prénatal. Poète pour les poètes, sa parole rare ayant gravi « le sommet central de l’intérieur de tout » a suscité une communauté inavouable de quelques lecteurs bouleversés. Ce film construit à partir des propres mots de Roger Gilbert-Lecomte est une approche sans artifice de celui qui, une courte vie durant, se voua à une passion « inhumaine ».

Ici ailleurs : Une nuit chez elle, elle ingère un champignon hallucinogène. S’ouvrent alors les portes de la perception : visions troublées de l’espace, l’inconscient par flashs, affects en rafales. Elle devient, lors de ce voyage immobile, spectatrice d’une autre elle-même. Autant de petits évènements inouïs, de vertiges des sens ; des voix lui portent la parole poétique d’Arthur Rimbaud et les dessins mescaliniens d’Henri Michaux débordent le cadre. Ainsi,jusqu’au matin, une parade sauvage de lumières et sons pour un éventuel savoir : être ? Ici ailleurs ?