Diner de soutien OVNi 24 novembre 2018

Mini-cabaret film noir:

Dîner de Clôture OVNi


Le 24 Novembre, un dîner de clôture est organisé au Palais de la Méditerranée, un complexe hôtel-casino de style art déco situé sur la Promenade des Anglais. Ses façades sont classées au patrimoine des monuments historiques.

Le bâtiment est par ailleurs rendu célèbre par l’affaire Leroux qui défraya la chronique pendant une trentaine d’années, et conserve aujourd’hui encore sa part de mystère.

Le dîner sera accompagné de performances s’inspirant de l’histoire du lieu; un dîner-cabaret contemporain à l’ambiance “film noir”, tout en humour et poésie, mené par quatre artistes performeuses venues des quatre coins de l’Europe.

Présenté, conçu et organisé par  Larisa Lipovac Navojec et Pauline Payen, avec Anna Byskov, Aleksandra Janeva Imfeld, et  Eva Meyer Keller.

Menu Hyatt Regency Nice

Entrée
Mozzarella Burrata, antipasti de légumes rôtis, fèves au balsamique
Plat
Cabillaud snacké, écrasé de pommes de terre relevé au pamplemousse,
salade tiède d’algues, vinaigrette au sésame
Dessert
Macaron passion framboise

A propos des artistes :

Anna Byskov développe un univers d’auto-dérision où des situations dérapent. Dans ses vidéos, l’artiste se met en scène à travers des personnages archétypaux, comme autant d’aspects d’une même personnalité. Des dialogues de soliloque tragi-comiques ou des actions vaines sont répétés créant ainsi un climat d’acharnement. Des situations sont vidées de leur sens ouvrant néanmoins un fort espace poétique. C’est Byskov qui incarne elle-même ses personnages. Elle s’impose ces performances dans le but de subir la complexe relation auteur / réalisateur / acteur rejoignant ici l’idée de « s’auto-buter » comme elle le dit si bien elle-même. Dans une frontière de fiction entre les personnages maladroits qu’elle incarne et la fureur réelle de ses performances se dessine une atmosphère de tension. (Marjolaine Bourdua)

 

Aleksandra Janeva Imfeld(née en 1975 Macédoine) danseuse et chorégraphe résidente à Bruxelles, a développé une méthode de travail de création d’auteur.e.s collective qu’elle utilise sans toutes ses interventions. Elle est une proche collaboratrice de la BADcompagnie de Zagreb, a travaillé avec Ismael Ivo, The System Castafiore, Brice Leroux, David Hernandez et beaucoup d’autres. Elle est l’une des co-fondatrices de la Nomad Dance Academy, qui s’occupe de la décentralisation de la danse et du développement de nouveaux modèles de coopération dans le domaine de la danse contemporaine.

 

Larisa Lipovac Navojec est une interprète, chorégraphe, auteure et pédagogue qui travaille activement sur la scène internationale de la danse et du théâtre. Née à Rijeka en 1977, elle a été championne de gymnastique rythmique pendant plusieurs années en ex-Yougaslavie puis en Croatie. Elle a étudié et travaillé au Alvin Ailey Dance Center à New York et à HZT Berlin. Elle a créé et collaboré sur de nombreuses grosses productions des arts de la scène depuis 1994 Elle est directrice du TALA Dance Center à Zagreb, et du festival Platforma HR, festival majeur sur la scène de la danse contemporaine des Balkan.

 

Eva Meyer-Keller (1972) vit et travaille à Berlin.
Son travail se trouve à l’intersection de la performance et des arts visuels. Ses œuvres se distinguent par l’attention méticuleuse qu’elle porte aux détails. Eva utilise souvent des objets du quotidien de son entourage immédiat, des choses qu’elle trouve à la maison, au supermarché ou dans la remise à outils. Cela confère inévitablement à l’œuvre une esthétique obsessionnelle et domestique. Sa méthode de travail est marquée par un mépris constructif pour l’imposition d’une frontière entre les arts visuels et les arts du spectacle. Ses œuvres les plus connues comprennent les performances DEATH IS CERTAIN, 2002 (diffusée dans plus de 200 salles à travers le monde), PULLING STRINGS, VOLKSBALLONS et HANDMADE.

 

Pauline Payen est interprète, danseuse et artiste visuelle. Née en France en 1984, elle vit et travaille à Berlin depuis 2010. Elle s’intéresse particulièrement aux représentations sociales des corps et à la façon dont ils-elles sont placé.e.s dans ces représentations par rapport à leur placement dans la vie réelle. Par exemple, non seulement comment on utilise Instagram pour fictionnaliser sa propre vie, mais comment ces fictions deviennent réelles (bien que non-vraies) dans les imaginaires sociaux. Elle dépeint des situations paradoxales pleines de « double-bind » et utilise l’humour comme « outil de soulagement » pour essayer de s’extraire de cadres bien rigides.